Par la fenêtre…

Léthargique, prostrée, absente au monde

Elle le regarde vivre, changer, passer

Dans le silence de sa chambre,

Dans le silence de ses sens,

Elle n’a pas choisi de fuir,

Elle n’a juste pas su éclore,

Une coquille vide, noircie par le temps,

Mais dont l’essence brille à l’intérieur,

Tout au fond et bien à l’abri

De la lumière perverse du monde.

Le futur… ?

Et voilà donc où nous allons
Toutes voiles dehors mais en arrière
En laissant diriger le monde
Par ces petits garçons effrayés

Il veulent partout tout verrouiller
En commençant par notre liberté
Retour aux murailles et aux batailles
Retour à la foi et aux femmes sans droits

Le passé n’a jamais été aussi présent
Ne laissant que pour seul avenir
Le souvenir d’un monde meilleur
Qu’avaient rêvé nos prédécesseurs.

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