Léthargique, prostrée, absente au monde
Elle le regarde vivre, changer, passer
Dans le silence de sa chambre,
Dans le silence de ses sens,
Elle n’a pas choisi de fuir,
Elle n’a juste pas su éclore,
Une coquille vide, noircie par le temps,
Mais dont l’essence brille à l’intérieur,
Tout au fond et bien à l’abri
De la lumière perverse du monde.